Nour et Saladin avaient les yeux rivés sur une plaque de rue indiquant « Rue de la Lyre ». Ils se regardèrent de nouveau et poussèrent ensemble un cri de stupéfaction.
Où sommes-nous Saladin ? s’inquiéta Nour. Cette rue ressemble à Paris mais… Regarde derrière toi, on dirait une mosquée flanquée d’une croix.
Saladin se retourna et s’exclama : mon Dieu ! C’est la mosquée Ketchaoua ! Mais pourquoi cette croix sur son fronton ? Je n’y comprends rien. Et ne me dis pas que…Je connais ce quartier ! Nous sommes à Alger !! Ce n’est pas possible ! »
Les rues ne représentent plus à notre époque, qu’un point « GPS » sur une carte dont nous ne maîtrisons plus rien. Aussi, nous sommes-nous intéressés à certaines rues de Paris et de Versailles et ce à quoi elles renvoyaient. Les rues d’Alger, de Tanger, du Caire, du serment de Koufra ou de Tunisie, n’évoquent peut-être rien pour vous, mais elles vont donner des sueurs froides à nos deux héros.
En liant ces noms de rue à leur histoire, nous rétablissons le lien entre présent et passé. Nour et Saladin vont vivre ces événements qui, pour la majorité, renvoient à un siècle bien particulier : le 19e siècle. Pris dans le feu de l’action, chaque voyage est un danger potentiel pour eux. Nour doit remonter le temps pour remonter sa propre histoire et retrouver celui qu’elle cherche, aidée en cela par Saladin évidemment !